Chamois...

Mais que venait faire un Corbières,au milieu de ces bonnes choses ?

Je ne vois ni neige ni glace. Je ne vois pas de Corbière no-plus.

En tout cas ,on voit bien le nouvel ordre de priorité de notre Koba ,on a droit à la photo du casse-croute avant celle du chamois !
On va pas tarder à le marier avec Dédé !

Ca va pas non..?

respects pour le casse croûte, je trouve !!! le gewurzt vendanges tardives entre autres

Allez, je vous le fait rapide, because vacances !

Nuit de vendredi à samedi : malgré de nombreuses incantations et le sacrifice de quelques divins flacons sur l'autel de St Hubert, une forte pluie tombe sans discontinuer...
Départ samedi matin à la frontale, sous une pluie battante. Arrivés au dessus des nuages, vers 1800m, on peut commencer à chasser. Hélas, les animaux semblent avoir disparu de l'Ubac du Roy, notre terrain de jeux de cette année. Vers midi, un rayon de soleil...et une chevrée ! Un Bouc de 5 ans se présente correctement, avant d'être complètement dissimulé par le brouillard. Michel, désigné premier tireur, et Thierry, notre vénéré guide, mettent à profit cet écran naturel pour approcher. Tir à 150 m de ce Chamois. Balle un peu basse, les 2 pattes avant sont cassées, et une balle d'achèvement sera nécessaire pour éviter la misère d'une course poursuite dans les barres rocheuses !
Il est 13 h, on casse une légère croûte diététique ( voir photo précédente...).

On charge Maurice, et on se dirige vers l'endroit où nous allons installer le bivouac, à 2000 m. Toujours très peu d'animaux... Le coup du soir, au col de l'escalier, ne donnera rien. On se fait siffler 2 fois dans la brume, la vision est difficile et les bestioles sont sur l’œil !



Bivouac. Nuit dantesque, avec un vent du Nord très puissant, de la neige et les claquements incessants des bâches qui protègent symboliquement notre campement. Personne ne dort...Température ressentie : entre - 15 et - 20°, d'après le guide. Autant vous dire que l'escargot est resté dans sa coquille...

Au petit matin, soleil...et seulement - 10°, avec un vent glacial plus faible, mais bien présent. La couche de neige est peu épaisse, tout n'est pas gelé. On peut chasser, ouf !

Nombreux jumelages, au pied des barres, dans les pierriers, sur les pelouses, en forêt. Enfin, à 10 h, une belle chevrée d'une quinzaine d'animaux. JB veut tirer un éterlou, mais hésite. Les animaux s'éloignent. Il renonce, et me rend la carabine. Une Chèvre non suitée ferait bien mon bonheur, et celui de Thierry, qui m'en annonce une belle, à 240 m "comme l'année dernière", selon son télémètre. Prise de visée, bons appuis, je lâche ma balle au moment où elle va disparaître de l'autre côté de la crête.
Plus rien, si ce n'est un buisson qui gigote...et puis c'est tout.

Comme très souvent, au coup de carabine, des Chamois jusque là invisibles, apparaissent. Un jeune bouc fera bien l'affaire de JB ! Thierry annonce 200 m. Loupé !!! Le Bouc traverse presque toute la vallée...et s'arrête, perché sur un promontoire. La deuxième balle le sèche net. Grosse dégringolade, la viande va être attendrie...Balle de tête !

Reste plus qu'à aller à l'anschuss de ma bestiole. C'est haut, très haut... Thierry m'explique alors gentiment que les 240 m, c'était du pipeau, une préparation psychologique. Les Swaro annonçaient en fait plus de 280 mètres..! Vous me direz, on est pas à 40 m près...mais bon, ça commence à faire. Là où il a raison, c'est que j'aurais sûrement refusé de tirer aussi loin ! C'est ça, la psychologie de terrain ? Intérieurement, j'émets quelques grognements, et des doutes quant à la qualité de mon tir...Ai-je suffisamment corrigé vers le haut ?

Récupération de ma Chèvre de 6 ans, dans des conditions difficiles. Thierry et Philippe, un autre ami de l'Office, s'en chargent. Le Chamois est mort dans ses marques, dans ce buisson qu'on voyait bouger. Balle foie et surtout colonne.



2 Chamois en 10 minutes, la journée est sauvée ! On charge Maurice, qui aura bien mérité son picotin, et on redescend vers la vallée. Le fût de bière de l'auberge de Molines va souffrir !

Ouha ! Ca c 'est du sport !
Bravo pour la chasse dans ces conditions difficiles et les beaux animaux de toute beauté .
Quant au tir à de telles distances : chapeau bas Maitre Koba .

Belle réussite malgré la météo exécrable, mais c'est ça la montagne. Vous vous êtes finalement bien amusés, y'a que ce pauvre Maurice qui a bossé. Pour les sorties sous la neige, tu devrais dire à Thiérry de prendre un yak plutôt qu'un ane.

C'est ta carabine qui a servie à tout le monde ou celle du guide ?

Bravo Koba,beau récit et belles photos.

Belle aventure , bravo ! Il a une bonne tete Maurice !

bravo koba , tu feras un bisou a maurice de ma part quand tu le revera !!!!!!!

Bien, belle aventure encore une fois

macgyver13 a écrit:

bravo koba , tu feras un bisou a maurice de ma part quand tu le revera !!!!!!!

Bravo koba mais nous quand on prend un appellant on le prend de la même espèce que l'espèce gibier chassé ,bizarre ces chasseurs de gros qui chassent le chamois a l'âne.......

Sans parler du degré d'intimité qui a du se créer entre lui et le bourricot,la nuit dans le refuge,pour qu'il l'appelle par son prénom !

Oui et avec -10°c la nuit j'imagine qu'ils ont du être très intime pour trouver un peu de chaleur animale......

Vous n'avez rien compris. L'ane c'était le garde-manger en cas bivouac prolongé par la tempête, il ne sait pas à quoi il a échappé ce pauvre Maurice.

Labrador27 a écrit:

Sans parler du degré d'intimité qui a du se créer entre lui et le bourricot,la nuit dans le refuge,pour qu'il l'appelle par son prénom !

la fameuse pièce : " ma femme s'appelle Maurice " ?

Merci du récit et bravo , de la belle chasse !

moi je connaissais plus celui la de maurice !!!!!!!!

https://www.youtube.com/watch?v=RTNJcN9dk5g

Celui là , c'est un Maurice du midi , l'a prit un coup de soleil ...

Pour porter des chamois morts, c'est quand même moins pratique qu'un ane.

Ouais , mais dans le temps , les vrais chasseurs , ramenaient leur gibier sur le dos ...

pat77 a écrit:

Ouais , mais dans le temps , les vrais chasseurs , ramenaient leur gibier sur le dos ...

c est pour ça que mon gibier préféré est la grive !!!!!!!!

pat77 a écrit:

Ouais , mais dans le temps , les vrais chasseurs , ramenaient leur gibier sur le dos ...

Sur un terrain pareil ,c'est bon pour les natifs de la montagne.Pour nous chasseurs-touristes c'est à proscrire et la formule "Maurice"est judicieuse.Pour avoir voulu redescendre "son"chamois,mon grand copain de chasse et de pêche s'est explosé le genou (hélas de façon irréversible) en descendant un à pic ,plus vite qu'il l'avait souhaité .
L'intelligence c'est de connaitre ses limites.