Le loup en france

ubac33 a écrit:

On est en droit d'en douter quand on lit les propos de certains ( cf le post : "salut les groccs.......") 

Faut les comprendre: Cette autorisation de tir du loup, dans les battues par les chasseurs est un coup de pied au cul fort désagréable pour ces protectionnistes fanatiques. Et le 1er week end, il y en a un au tapis.... Dur-Dur pour eux  .
Allez,prenons notre plaisir sans complexes  .

les gens ont la mémoire courte !!! moi j oublie pas que le loup a mangé la "mére grand" du petit chaperon rouge et a voulu manger les 3 petits cochons !!!!!!  

Sur "Nos Chasses.fr", il est signalé qu'un deuxième loup a été abattu, au cours d'une battue aux sangliers, dans les Alpes Maritimes.
Celui qui a dit qu'il allait falloir faire appel à des chasseurs étrangers pour venir à bout de ces nuisibles, a droit au bonnet d'âne  . Bravo aux chasseurs sudistes, encore une demi douzaine et François pourrait bien vous recevoir à l'Elysée, pour vous féliciter, comme nos basketteurs .

Les chasseurs savent ou les trouvés...  

Préparez vous, les catalans: Si ils sont tirés régulièrement, les meutes vont bouger  

 

Sarcelle 66 a écrit:

Les chasseurs savent ou les trouvés...  

Là tu t'avances un peu, sur trois deux ont été tués lors de battues au grand gibier, le troisième, celui de Duranus. a été tué par un agent ONCFS lors d'une opération de protection des troupeaux.  Pour savoir où les trouver il va falloir encore un peu de temps, sauf prés des troupeaux bien entendu.

AFP a écrit:

AFP /NATURE : Stéphane Le Foll a annoncé que le loup pourra être chassé

Désormais, le loup pourra être chassé lors de battues au gibier, dans les zones spécifiées.

Apparu dans le Mercantour il y a vingt ans, le loup n’en finit pas de provoquer la colère des éleveurs avec des attaques répétées de troupeaux chaque été. Et le dernier plan loup 2013-2017 n’a pas vraiment calmé la détresse de ceux qui vivent du pastoralisme face au prédateur qui gagne du terrain. Des éleveurs qui connaissent aussi des soucis avec les chiens de protection, les fameux patous, parfois trop agressifs avec les randonneurs… Alors si la protection du loup n’est pas négociable – l’espèce est protégée – il semble bien qu’une étape importante vienne d’être franchie dans la lutte contre le loup.

Hier en effet, des moyens renforcés ont été annoncés. Stéphane Le Foll, le ministre de l’Agriculture, était en visite dans la Drôme, sur le salon professionnel “Tech et bio”, premier carrefour européen des techniques agro-environnementales. Il y a été interpellé de façon poignante par M. Beynet, le président du syndicat ovin de la Drôme, sur les attaques répétées du loup, véritable cauchemar de ces agriculteurs d’arrière-pays de montagne. « Comment les abattre ? On n’a pas les moyens. Depuis août, j’ai eu trois attaques, et pourtant j’ai installé tous les moyens de protection. J’en suis arrivé à dormir avec mes brebis…. Mais, un moment d’éloignement et le loup attaque ».

« Les moyens engagés ne sont pas suffisants »
Le ministre a reconnu les insuffisances du plan loup national, puisque sur les 24 prélèvements autorisés en 2013, seuls deux ont été réalisés. « Les moyens engagés ne sont pas suffisants », a-t-il déclaré. Et d’annoncer alors les décisions de renforcement prises en lien avec le ministre de l’Écologie, Philippe Martin. Désormais, le loup pourra être chassé lors de battues au gibier, dans les zones spécifiées par le plan (essentiellement la région Rhône-Alpes et Paca). Les chasseurs, formés, seront même autorisés à en abattre plusieurs. Une cellule interrégionale dédiée au loup est mise en place au sein de l’Office national de la chasse et de faune sauvage (ONCFS). Ces mesures ont été indiquées dans un courrier du ministre de l’Écologie, envoyé hier dans les préfectures. Des mesures qui devraient s’appliquer immédiatement. « C’est une très bonne nouvelle et un signe fort envoyé par le gouvernement qui a décidé de lever un tabou et qui autorise clairement à tuer du loup », a aussitôt réagi le Drômois Jean-Louis Fleury, président de l’association Solidarité Pastorale, basée à Dieulefit. « Désormais, il faut en abattre suffisamment pour faire augmenter le nombre de prélèvements. Dans la Drôme, il y a urgence car nous avons dénombré des dizaines d’attaques qui ont conduit à la perte de centaines de brebis. Il faut absolument que l’on arrive à 24 loups tués avant la fin de l’année. Après cette annonce reste à savoir comment va-t-on former et comment allons-nous former des chasseurs ? ». L’avenir dira si ces nouvelles dispositions vont changer la donne…

Le plan loup
Il a été signé le 16 mai dernier. Avec les trois arrêtés nécessaires à sa mise en œuvre. Il prévoit d’autoriser la destruction de 24 spécimens au maximum pour la période 2013-2014.

Un périmètre élargi
Si le loup a traversé le Rhône, et est apparu depuis avril 2012 en Ardèche, ce département est aussi concerné par le plan, comme le Vaucluse et la Lozère qui en font désormais aussi partie.

Combien sont-ils ?
Ils seraient environ 250 loups en France actuellement (dernier comptage de l’ONCFS au printemps 2012) mais avec une progression de 17 % par an. L’immense majorité dans les Alpes, quelques-uns dans les Vosges, les Pyrénées Orientales et la Lozère.

Merci Dédé13, on comprend mieux comme ça.

Ils finissent par se trahir. 

Citation :

22/09/2013 à 09h48

scandaleux. On a tout fait pour les réintroduire, et maintenant on les abat parce que les bergers refusent de faire leur boulot,

Voir la deuxième page des commentaires:

http://www.nicematin.com/saint-etienne-de-tinee/a-saint-etienne-de-tinee-le-premier-loup-tue-par-des-chasseurs.1452139.html?page=1

Pour vous, est-ce que les pouvoirs publics ne refilent pas la régulation du loup aux chasseurs pour ne pas avoir une mauvaise image auprès de la population ?

Pourquoi pas.Mais plus pour dégager la garderie ONCFS qu'autre chose ( restrictions budgétaires obligent .).
Juste mon avis

La même garderie qui est financée par les chasseurs...

Il faut une peu raisonner au delà de la simple Cynégéticopolitique. La FNC et les FDC ont été officiellement intronisées sociétés de protection de la nature et du plus basique des chasseurs à la présidence de la FNC tout le monde clame que nous sommes les seuls gestionnaires de la faune sauvage. Alors le loup n'étant plus considéré en France comme espèce en danger d'extinction, bien au contraire, il échappe ainsi à la convention de Berne, un simple raisonnement logique le fait tomber dans la liste des animaux que nous avons la charge de réguler.

J'ai toujours dit que se faire mousser en se réclamant comme gestionnaires de la faune pour argumenter contre les verts, finirait par nous retomber dessus en pluie fine, c'est déjà le cas pour le sanglier qui dans certaines régions a échappé à toute régulation nous fâchant avec les agriculteurs, maintenant il va falloir veiller à ne pas se mettre à dos les éleveurs ovins.

Donc il faudrait réintroduire massivement le loup dans les zones où les sangliers posent des problèmes !  Bon j'arrête le lambig dans le café le matin...

C'est surtout parce que les gardes de l'ONCFS ne peuvent s'acquitter de cette mission de régulation.
Il n'est pas prouvé d'ailleurs que les chasseurs arrivent à occire les 21 bêtes qui restent sur le plan de régulation, pour cette année.
J'aimerais bien savoir quelle est la "formation" donnée à certains chasseurs habilités à tirer le loup.

louarn 29 a écrit:

le lambig

Lambig ?,c'est le calva breton ?

Le lambig c'est de l' eau de vie de pomme, 200 litres de cidres = 20 litres de "lagoutte" à 50 degrés. Comme le calva, c'est plutôt pour l'après chasse.

Ici (Normandie) c'est aussi "la goutte" ,le nom de Calvados étant réservé à ce département. Mais on lui garde 60-65°, pour qu'on le sente mieux passer tout au long du tube digestif  .

Si le tube digestif en question résiste !  

Dédé 13 a écrit:

Alors le loup n'étant plus considéré en France comme espèce en danger d'extinction, bien au contraire, il échappe ainsi à la convention de Berne, un simple raisonnement logique le fait tomber dans la liste des animaux que nous avons la charge de réguler.

Il n'échappe à rien du tout, on est sur un régime dérogatoire qui risque fort de nous coûter un max...
Le terme "régulation" est par ailleurs employé pour parler du tir des pseudo-nuisibles et de la soumission des Chasseurs aux errances économico-financières des paysans dont, je vous le rappelle, l'âme est aussi basse que la terre qu'ils travaillent... 

Pour ceux que ça intéresse, et qui savent lire :

http://www.loup.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/130830_PLAN_LOUP_2013-2.pdf

Un super document de technocrates. Qu'est ce qu'on ferait comme économies sans loups ni ours! Mais bon, ils sont là, va falloir faire avec.

Pour ce qui est du régime dérogatoire à la convention de Berne et à la directive habitats, c'est de la foutaise, les suisses tirent sur tout ce qui bouge et ne sont pas emmerdés, idem pour les Autrichiens pour qui tout ours ou loup qui passe la frontière slovène sont des ours et loups morts.

André, ton amour immodéré pour le fromage de brebis m'inquiète... 

Ouais et on vient de m'en ramener un de Corse à se rouler parterre.  

Dédé 13 a écrit:

Ouais et on vient de m'en ramener un de Corse à se rouler parterre.  

C'est vrai qu'ils sont bons leurs fromages  .
L'ennui c'est que le nombre de fromages fabriqués est six fois supérieur à ce que l'on pourrait faire avec le lait de brebis corses  .
Au cours d'une de mes insomnies, j'ai regardé sur Arte un reportage ou un type de la répression des fraudes expliquait tout ça: Achat massif et importation de lait de brebis du continent (voire d'ailleurs), coupage avec du lait de vaches (même pas corses-quelle horreur !!).
A toutes ces choses désagréables, un fabricant de Brocciu (qui semblait porter aux fonctionnaires le même amour immodéré que celui que Koba voue à la gent paysanne  ) répliquait que sur le continent on fait moins d'histoires quand on prend du lait dans le département d'à coté  .

C'est bien connu que l'AOC Roquefort fait la part belle au lait de brebis corses. C'et pareil pour le figatéllu corse fabriqué en Bretagne.  

Mais mon fromage corse à moi c'est le berger qui l'a vendu à la personne qui me l'a rapporté.