Fdc 13, ça continue...

salut

suite du feuilleton

http://www.laprovence.com/article/actualites/2974464/aix-deux-cadres-de-la-federation-de-chasse-au-tribunal-pour-laffaire-du-heron.html

Comme tu l'as dit c'est le feuilleton de l'été pour la fédé du 13  

Ouais ,mais un vrai navet ce feuilleton .  

ça me rappelle une chanson , " héron, héron petit patapon ............ " !!  

Encore un peu de lecture:

http://www.marsactu.fr/justice-affaires/un-heron-envoie-les-patrons-de-la-federation-des-chasseurs-au-tribunal-35743.html

Finalement ils ont l'air plutôt sympas ces 2 gars   , et surtout ils semblent ne traîner aucunes casseroles    
( si je m'en réfère aux articles de presse   )

C'est ça, le Sud....  

Suite du feuilleton:

http://www.laprovence.com/article/edition-martigues-istres/3045267/heron-et-chasseurs-reviendront-a-la-barre.html

Ca bouge et ça risque d'être chaud.

http://www.laprovence.com/article/actualites/3295321/mort-du-heron-prison-ferme-requise-contre-jo-conde.html

http://www.laprovence.com/article/actualites/3296756/le-tribunal-rendra-son-delibere-le-25-mars.html

Dédé 13 a écrit:

Ca bouge et ça risque d'être chaud.

http://www.laprovence.com/article/actualites/3295321/mort-du-heron-prison-ferme-requise-contre-jo-conde.html

http://www.laprovence.com/article/actualites/3296756/le-tribunal-rendra-son-delibere-le-25-mars.html

Réchauffement climatique, les écolos sont à la fête.

Les écolos trainent eux aussi leurs casseroles.

André, pour lire tes liens, faut être abonné à la Provence...

Ah crotte alors! Désolé, je répare.

La Provence a écrit:

Il a comparu pour destruction d'espèce protégée et subornation de témoins

Rarement oiseau n'aura suscité autant de passions ni débats judiciaires, que ce héron cendré au destin funeste, dont l'existence pourtant protégée s'acheva le 29 mai 2013 dans l'enceinte de la fédération départementale de la chasse à Puyricard. Sa mort mobilisa de longues heures de débats, hier ; de quoi faire de l'ombre à l'ibis sacré d'Egypte. Il faut dire que notre héron fut abattu, selon l'accusation, par Jo Condé, ancien président de la fédé devenu secrétaire général après sa condamnation en appel pour vol, recel et corruption passive.

Jo Condé fut-il ce bras meurtrier qui régla son compte à l'échassier ? Il s'en défend bec et ongles, avec l'énergie et le verbe haut que les chasseurs lui connaissent. Une pratique dont l'homme serait toutefois coutumier, à en croire des témoins entendus au cours d'une enquête dont on fit hier le récit, l'exégèse, l'analyse parfois, devant le tribunal correctionnel d'Aix. Dont la présidente Emmanuelle de Rosa eut fort à déployer pour maintenir le calme. Le héron, donc...

Il fallut une autopsie (même si le chef départemental de l'Office de la chasse et de la faune sauvage n'omettra pas de préciser qu'"il n'y a pas de protocole pour les autopsies de héron"...) et 6 heures de procès pour se pencher sur les circonstances de la mort du héron, l'arme utilisée et l'endroit d'où tira... le tireur. Si d'aucuns avaient indiqué à l'Office de la chasse que Jo Condé avait mis fin aux jours du héron (tout comme il se vantait de tirer sur des rats, pies, ragondins qui passaient devant les fenêtres de la fédé), le prévenu a dénoncé hier un montage et un complot ourdi à son encontre : "Ces personnes disent que je suis le vilain petit canard..." Réponse du tribunal : "Ah non, monsieur... pas vilain petit canard. Mais un tyran qui fait peur et montre de toute-puissance". Ça, c'est fait.

Et Jo Condé de convoquer Les Experts et la balistique à la barre du tribunal avant de voler dans les plumes du "trio", dit-il, de salariés de la fédé, parties civiles concernées par la mort du héron (l'un avait vu et filmé les tirs, l'autre été "invité" à se dénoncer à la place de Jo Condé en échange d'une place de cadre à la fédé), mais aussi par les faits de subornation de témoin reprochés à Jo Condé et à Jean-Marie Rimez, président de la fédération. Lui aussi conteste avoir fait pression pour que Jo Condé ne fût pas inquiété dans l'affaire. Même si, sur les questions acérées du procureur Varaldi, l'une des parties civiles lâche : "Oui, monsieur Condé m'a demandé fois de me dénoncer à sa place. Il a même assuré qu'il prendrait à sa charge les frais de justice". Deux des parties civiles furent-elles licenciées pour avoir désigné Jo Condé comme tireur ? Leurs avocats Me Ghevontian et Gautier n'ont pas manqué de revenir sur les pressions exercées. Après que Me Victoria, pour la LPO, a décrit "un dossier emblématique de la déliquescence d'une fédération qui s'amuse à commettre des actes contre la nature". Dans la salle, un ange passe et les esprits s'échauffent sur les bancs du public. D'autant que les débats portent aussi sur l'historique et la situation financière de la fédé, les licenciements, et l'agression d'un opposant à Condé, "massacré à coups de marteau", dira un témoin. On confirme que ces pressions visaient à faire plier ceux qui s'amuseraient à oser accuser Jo Condé. Qui, lui, s'indigne : "A m'en donné, il faut arrêter tous ces mensonges". Rimez promet que sa vie de délinquant se résume à deux PV pour excès de vitesse. Me Gioia, son conseil, dénonce les "incohérences des vidéos" dans ce dossier qui prouve l'acharnement à poursuivre "un fantasme judiciaire". Sic. Il plaide la relaxe, à l'instar de Mes Fau et Parade, pour Jo Condé. Au Parquet, le procureur Varaldi n'oublie pas d'évoquer les largesses prises par ce dernier avec son contrôle judiciaire puis requiert contre lui 6 mois de prison ferme, 2 000 euros d'amende, le retrait du permis de chasser pour 3 ans, l'interdiction de porter une arme et le retrait des droits civiques. Contre Rimez il requiert 6 mois ferme, 2 000 euros et le retrait des droits civiques. Le jugement est mis en délibéré.


 
Séverine Pardini

La Provence a écrit:

Le secrétaire général de la fédération départementale de la chasse Jo Condé et le président Jean-Marie Rimez seront fixés le 25 mars prochain. C'est la date qu'a choisie le tribunal correctionnel d'Aix que présidait la juge Emmanuelle de Rosa, pour rendre sa décision dans le dossier de subornation de témoins et destruction d'espèce protégée pour lequel une audience s'est déroulée mercredi. Le procureur Varaldi a requis 6 mois ferme contre les deux prévenus, avec une amende de 2 000 euros et le retrait des droits civiques, et pour Jo Condé, le retrait du permis de chasse pendant trois ans et l'interdiction de porter une arme. Il a contesté à nouveau avoir tué un héron cendré, espèce protégée, et tous les avocats de la défense ont plaidé la relaxe.

Même à la fédération des chasseurs, à Marseille on parle de menaces, corruption et de subornation de témoins. Agréable, l'ambiance et bonjour la moralité . Ces types ne méritent aucune circonstance atténuante var sympa l'image véhiculée . Comme si la chasse avait besoin de ça

Le siège de la fédé est à Aix, pas à Marseille.

c est peut étre un réglement de compte entre hérons !!!!!!!!!! faut voir s il a été tué a la kalash !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Dont acte Dédé , mais ça ne change rien au fonctionnement plus que dissolu ( je ne dis pas limite mafieux ) de cette fédération .Espérons que le ménage soit enfin fait pour que les chasseurs locaux retrouvent la sérénité.

J'espère aussi que le ménage sera fait, L'assemblée générale du 25 avril va être animée, quel que soit le résultat du délibéré rendu le 25 mars.

Beaucoup de ligne dans ce journal pour un héron !
(même si c'est pas bien de tirer sur les animaux protégés )

Le héron n'est qu'un détail, il y a plus grave.

Oui j'en doute pas.
En fait toute ces places avec un poil de pouvoir, te gangrène. T'en as jamais assez.

La Provence a écrit:

Aix - Affaire du héron : six mois de prison ferme pour Jo Condé

Jeudi 26/03/2015 à 07H01 o Aix-en-Provence

Le tribunal a rendu le jugement contre l'ex-président de la fédé des chasseurs


Faits divers - Justice - Aix - Affaire du héron : six mois de prison ferme pour Jo Condé.
Jo Condé s'était expliqué le 5 mars devant le tribunal, lors d'un procès de plus de six heures.

Faits divers - Justice - Aix - Affaire du héron : six mois de prison ferme pour Jo Condé .
Le héron cendré est une espèce protégée. Cela n'aurait guère freiné le tireur...


C'est un vrai soulagement pour les salariés de la fédération qui vivent sous pression depuis deux ans", commente un avocat des parties civiles, après l'énoncé du délibéré par la juge Emmanuelle De Rosa : le tribunal correctionnel d'Aix condamne l'ex-président de la fédé départementale des chasseurs, Jo Condé, à six mois de prison ferme et lui interdit toute activité professionnelle en lien avec la fédération de chasse pendant cinq ans ; la détention d'une arme et le permis de chasser durant trois ans. Sans oublier 1 000 € d'amende et des dédommagements à verser aux parties civiles de ce dossier, qu'on a coutume d'appeler "l'affaire du héron".

Ce héron cendré au destin funeste, dont l'existence pourtant protégée s'acheva le 29 mai 2013 dans l'enceinte de la fédération de la chasse à Puyricard. Sa mort mobilisa de longues heures de débats, début mars : car l'oiseau fut abattu, même s'il s'en défend, par Jo Condé, ancien président de la fédé devenu secrétaire général après sa condamnation en appel pour vol, recel et corruption passive.

Le prévenu dénonçait un montage et une cabale ourdie contre lui

Jo Condé fut-il ce bras meurtrier qui régla son compte à l'échassier ? Il s'en était défendu bec et ongles, avec l'énergie et le verbe haut que les chasseurs lui connaissent. Une pratique dont l'homme serait toutefois coutumier, à en croire des témoins entendus au cours d'une longue et minutieuse enquête. Jusqu'à une autopsie (même si le chef départemental de l'office de la chasse et de la faune sauvage n'omettait pas de préciser à l'audience qu'"il n'y a pas de protocole pour les autopsies de héron"...).

Si d'aucuns avaient indiqué à l'office de la chasse que Jo Condé avait mis fin aux jours du héron (tout comme il se vantait de tirer sur des rats, pies, ragondins qui avaient le toupet de passer devant les fenêtres de la fédé), le prévenu dénonçait un montage et une cabale ourdie contre lui : "On dit que je suis le vilain petit canard..." Réponse du tribunal : "Non, Monsieur... Pas vilain petit canard : un tyran qui fait peur et fait montre de toute-puissance."

Puis Jo Condé avait même causé balistique à la barre avant de voler dans les plumes du "trio", dit-il, de salariés de la fédé, parties civiles concernées par la mort du héron (l'un avait vu et filmé les tirs ; l'autre était "invité" à se dénoncer à la place de Condé en échange d'une place de cadre à la fédé), mais aussi par le second volet du procès, la subornation de témoin reprochée à Jo Condé et à Jean-Marie Rimez, actuel président de la fédé. Lui aussi conteste avoir fait pression pour que Jo Condé ne fût pas inquiété par la justice. Même si, sur une question acérée du procureur Varaldi, une partie civile lâche : "Oui, Monsieur Condé m'a demandé de me dénoncer à sa place. Il a même assuré qu'il prendrait à sa charge les frais de justice."

Deux parties civiles furent-elles licenciées pour avoir désigné Jo Condé comme tireur ? Au procès, leurs avocats Me Ghevontian et Me Gautier avaient détaillé les pressions exercées. Me Victoria, pour la LPO, avait décrit "un dossier emblématique de la déliquescence d'une fédération qui s'amuse à commettre des actes contre la nature".

Les débats avaient porté aussi sur l'historique et la situation financière de la fédé, les licenciements et l'agression d'un opposant à Condé, "massacré à coups de marteau", selon un témoin. Puis on avait entendu que ces pressions visaient à faire plier ceux qui s'amuseraient à oser accuser Jo Condé. Qui, lui, pas content, s'était indigné : "À m'ent donné, il faut arrêter tous ces mensonges !" Rimez promettait, lui, que sa vie de délinquant s'était résumée jusqu'ici à deux PV pour excès de vitesse.

Me Gioia, son conseil, de dénoncer les "incohérences des vidéos" dans ce dossier qui prouve l'acharnement à poursuivre "un fantasme judiciaire". Il plaidait la relaxe, à l'instar de Me Fau et Me Parade, pour Jo Condé. Au parquet, le procureur Varaldi pensait à bien évoquer les largesses prises par ce dernier avec son contrôle judiciaire puis requérait six mois ferme, 2 000 € d'amende, le retrait du permis de chasser pour trois ans, l'interdiction de porter une arme et le retrait des droits civiques. Contre Rimez il avait requis six mois ferme, 2 000 € et le retrait des droits civiques. Le tribunal a condamné Jean-Marie Rimez à la peine de six mois avec sursis et il devra aussi verser des dédommagements aux plaignants. Tous deux peuvent relever appel de cette condamnation. Ce qui pourrait être fait très bientôt...


Séverine Pardini

Qué bordel.....!!!
Du coup je me languis le prochain numéro de "chasser en provence" voir s'ils en parlent.

Ca me semble une bien grosse peine pour une saloperie de héron!
Je ne connais pas ce personnage (peu sympa à la lecture de ce texte) mais si on donne de la prison ferme pour l'assassinat d'un volatile qui n'est plus (et de loin) en état d'extinction il va falloir rétablir le supplice de la roue, l'écartèlement et la guillotine, si l'on veut pouvoir appliquer des peines proportionnelles à ce directeur d'école pédophile et aux sérial-killers .
Et qu'on ne vienne pas se plaindre que le système judiciaire soit engorgé si nos tribunaux sont embouteillés par des affaires au seul profit de la LPO et autres ONG verdâtres.

Le plus grave dans les chefs d'accusation ce n'est pas le héron, mais la subornation de témoins et ça les juges ils n'aiment pas trop en général.