Mon premier sanglier;

Mon premier sanglier, celui de toutes les erreurs.

Nous sommes dans la plaine de la Crau le 12 Novembre 1978, et par une très belle matinée d’automne avec juste un petit Mistral frais, je cours derrière une compagnie de rouges que Cognac mon épagneul m’a déjà arrêté de loin sans succès. A deux cent mètres du chemin du colmatage je marche en direction de la bergerie de Limouse parallèlement au talus du pipe line, quand mon attention est soudain attirée par une voiture qui avance sur le chemin, son conducteur klaxonnant comme un fada. Près de la voiture il me semble voir courir des moutons, très nombreux en Crau à cette saison, mais je ne vois que les dos derrière le petit monticule du talus ; « tien, les bergers gardent en voiture maintenant » c’est la réflexion que je me fais. Je continu à m’occuper de mes perdreaux et de mon chien, mais le concert de klaxon commence à me gonfler et je regarde à nouveau vers la voiture prêt à passer un savon à ce casse pieds qui trouble le silence de cette belle matinée. Et là, surprise ! Toute une compagnie, pas de perdreaux mais de sangliers est là, arrêtée, avec la bête de tête qui hume l’air dans ma direction. Il y en a de toutes les tailles, à tout juste une centaine de mètres de moi. La poussée d’adrénaline produisant son effet je réagis immédiatement en me baissant (première erreur) pour vite changer de cartouches et chambrer deux Brenneke. La laie meneuse qui a perçue mon mouvement démarre en trombe avec toute la troupe derrière elle, puis soudain sans que rien ne l’explique tout le monde oblique de quatre vingt dix degrés à gauche et toute la compagnie me défile à la queue le leu à trente mètres en plein travers. J’épaule et j’aligne la bête la plus grosse (deuxième erreur) qui est comme vous l’avez compris la laie meneuse, hélas. Au premier coup elle fait la culbute, puis se relève et continue à courir mais plus lentement. Au coup de feu le reste de la compagnie oblique à nouveau mais là sur sa droite et je la passe en revue à quinze mètres ; j’en compte dix sept. Néanmoins je m’abstiens de tirer préférant me concentrer sur celui que j’ai visiblement blessé. Il s’est éloigné un peu et trottine péniblement me semble t’il. Je lui envoi une deuxième balle sans chercher à me rapprocher (troisième erreur) mais je ne vois pas l’impact. Je recharge avec les deux balles qui me restent et je vois la troisième impacter dans le sol sous son ventre. La quatrième touche dans la panse. J’ai tiré les trois dernières balles à plus de soixante mètres avec un Sagittaire demi et plein choke, bonjour la précision à cette distance. Me voila donc avec un sanglier sérieusement blessé sur les bras et plus de balles dans la cartouchière. Je recharge avec deux semi magnum Remington en plomb du 2, je sais en 1978 c’était déjà interdit, mais nécessité faisant loi…Je pique un sprint pour me rapprocher et à dix mètres je lui expédie les quatre vingt quatre grammes de plomb durci et nickelé au défaut de l’épaule… et j’enlève la poussière. Je fais l’état des lieux : elle a une balle dans la poitrine un peu haute, une autre dans la panse avec l’intestin qui sort et la troisième qui lui a sectionné la patte avant droite juste au dessus du sabot. La mort dans l’âme Je cours derrière mon sanglier, le fusil vide, le couteau à la main et l’épagneul qui lui mord les fesses. Après deux cent mètres dans ces conditions, la bête qui me parait faiblir s’arrête et me fait face. Je me dis qu’à ce stade de son agonie je dois pouvoir la servir au couteau, sans trop de risques. Je m’avance donc vers elle le couteau dans la main droite et le fusil ouvert et vide dans la gauche, et de face (Quatrième erreur). Quand j’arrive à trois mètres d’elle, elle plante un démarrage fulgurant dans ma direction et je dois l’esquiver d’une véronique digne de Victor Mendes. Au passage je lui plante le couteau dans la poitrine et elle me plante sa courte défense de femelle (qu’on nomme crochet) dans le tibia gauche. Heureusement je portai des bottes en cuir et c’est la tige de la botte qui prend le coup, mais j’ai gardé un beau bleu durant quelques jours. Quant au couteau ne chassant pas le sanglier à cette époque, la lame était bien courte. Cette brève charge me fait comprendre qu’elle a encore pas mal de jus et sait évaluer la situation mieux que moi et prendre les décisions qui s’imposent pour sa survie. Profitant que son attention est détournée par mon chien qui continu à lui pincer les fesses, je recharge mon fusil avec deux semi magnum et je me rapproche d’elle, par derrière cette fois ci, et comme elle se retourne je lui tire la charge presque à bout portant entre les deux yeux. Même la bourre à jupe sera retrouvée dans le crâne. Ayant enfin mis fin à ses souffrances je me remet de mes émotions et m’assoie sur un tas de cailloux. Je vois alors un chasseur qui arrive en courant, ayant vu toute la scène et regardant mon pantalon plein de sang il me croit blessé par la charge de l’animal : « bouge pas je vais chercher du secours », je le calme et lui dit que c’est le sang du sanglier. C’est Alain un collègue de travail, il s’écrit « ça alors et moi qui n’ai jamais une balle sur moi ». C’est vrai qu’à cette époque les sangliers en plein milieu de la Crau n’étaient pas monnaie courante. Puis arrive en cahotant sur les galets la voiture qui tout à l’heure klaxonnait pour en fait me prévenir de la présence des sangliers. C’est Serge un autre collègue de travail. Nous chargeons la laie dans le coffre de la voiture nous partons chez l’ami Claude, encore un collègue de travail, pour vider correctement la bête et partager la venaison. Au dépeçage nous retrouvons les plombs du 2 à peine pénétrés dans le cuir de l’épaule, bel exemple d’inutilité. La première balle a traversé la poitrine de part en part sans toucher le cœur et les poumons et sans couper de gros vaisseaux. Le coup de couteau est passé entre deux côtes sans toucher le cœur, la lame étant trop courte. Ne possédant rien pour le peser nous estimons son poids entre 70 et 80 kilos.
Il y a aujourd’hui beaucoup de sangliers dans la plaine de la Crau et tout le monde chasse le petit gibier avec quelques balles dans la poche. Quant aux erreurs que j’ai commise ce jour là je les mets sur le compte de mon inexpérience du sanglier, gibier que je n’avais jusqu’alors jamais rencontré et auquel je ne m’étais pas vraiment intéressé. Depuis je pense avoir comblé ces lacunes sur le sujet et je m’insurge quand d’autres ne respectent pas les consignes. Le lundi en arrivant au boulot tout le monde est déjà au courant de l’aventure et je dois raconter l’histoire par le détail une bonne centaine de fois, et même au directeur.
Voila, c’était mon premier sanglier, celui de toutes les erreurs, mais l’expérience n’est elle pas la somme de toutes nos erreurs ?

Belle histoire Dédé,tu n'aurais pas gardé le même souvenir si le sanglier s'était écroulé au premier coup.Comme quoi les difficultés et les péripéties augmentent la valeur de l'instant

C'est très sympa, ces récits de chasses d'autrefois. Dommage que le texte ne soit pas illustré de ces charmantes lithographies anciennes, coloriées à la main par l'artiste à l'époque..
Evidemment, pour capter son lectorat, l'auteur prend quelques libertés littéraires, notamment en décrivant un combat au couteau qui aurait pu constituer le 13ème travail d'Hercule...
Rendez-vous compte, Novembre 1978...! On chassait déjà à l'arme à feu ?

Ca commence mal,Dédé,dans sa simplicité et sa franchise méridionale si sympahique,nous livre un récit d'une intensité dramatique inouie reconnaissant ses erreurs de jeunesse,fautes que d'autres ne pourraient reconnaitre puisqu'ils sont encore jeunes et pour toute réponse notre tireur de minet exotique en profite pour se gausser et semble complètement ignorer qu'en 1978 le fusil à silex existait.
La prochaine fois que notre nemrod champenois sera loin de son P.C je vous raconterai l'histoire de mon premier sanglier en 1957.

Gxa, dans la fleur de l'âge, capillairement fourni, vétu d'une peau de bête et traquant maladroitement le Sanglier avec un épieu et un silex mal taillé en poussant de petits grognements gutturaux qu'on entend encore parfois vers nos frontières de l'Est et désignés de nos jours sous le nom local de "langue alsacienne"......Ca fait rêver, n'est ce pas Mesdames ? Je crois qu'il existe un témoignage pictural de cette épopée sur les murs d'une certaine grotte, vers Lascaux...
Et oui, 1957...Soit en l'an 6 avant C.A....

Et c'est reparti, on ne s'est même pas apperçu qu'on a traversé la rue.

Mauvaise approche,j'avais pas vu Koba caché derrière son P.C.
Si,Dédé,on a laissé l'épicier de l'autre coté

mon premier sanglier !!!!! que je tue ne voulais pas payer le peage .... je m'explique .
me voila parti au poste a grive un dimanche matin (suite a 42 pieces la veille) une belle tramontane un beau soleil ,tout annonçant un bon moment . au bout de 2h pas le moindre bec dans le ciel je decide de partir la chasser au cul levé dans les vignes apres quelques grives prelevé je me rend a ma voiture garé sur le chemin longeant l'autoroute soudain!!!! le grillage de l'autoroute s'affola comme ssi quequ'un tiré dessus !!!! et la je vis une grosse boule noire a 60 m (je precise et heureusement d'ailleur entre le grillage et l'autoroute il y a a cet endroit une butte consequente ne laissant aucun risque d'impact vers les voiture) je met 2 balles dans mon 1er fusil (superpose francki falconet) je vise dans la masse noire je tire j'apercois un bout noir s'effondrai puis agitation dans cet angle de grillage puis 2 bete noire qui courre dans ma direction pour s'echapper tout en restant derrire ce grillage j'en prend un !!! balle en dessous de la colonne il se braque vers moi puis me fonçe dessus !!! heureusement pour moi il avait oublie qu il y avait un grillage !!!!! je lui met donc une balle entre les 2 yeux quasi a bout portant et ce 3eme cochon qui se fait la malle je regarde plus de balle !!! mon labrador lui preferait visiblement tire le cuir du 2eme cochon . je laisse mes 2 cochons derriere le grillage et partis chercher mon grand pere qui habitait a tout juste 1 km tout en revenant on apercu le 3 eme cochon filé en plein regime on se contenta de se beau tableau (j'avais 17 ans et une adrenaline debordante) .chasse faite le week end arrivant gros repas de famille en vue comme bon repas les oncle ,le grand pere , les cousin tout le monde bien rempli avec un peu d'alcool aussi !!!!! comme chaque fin de repas il decide de se faire un jeu de societe tandis que moi je ne saurais l'expliquais je santais qu il fallais que je parte a la chasse il rester tout juste 2 heure avant la nuit . tampis je me lance , mon labrador au pied je pars !!!! la pluie se met de la partie je decide de rentré je tranverse un champ rasé comme un terrain de foot j'apercois un sanglier trottinant vers moi a 150m je me jette au sol mis 2 brenekke et bien mon labrador qui ecoute au doight et a l'oeil resta planter comme un con en plein milieu du chant (je rappelle qui est blanc ) mais ce cochon qui continue ......100m...80m.... je compris qu il ne m avait pas vu et meme pas le chien!!!!! je le mis en joue visa au mieu une balle de cou !!!! 70m....60m..... et la il se figit d'un coup !!! humant l'air il releva sa tete et la deflagration le coucha net !!!!! voyant la bete tomber je compris que c'etait fini pour lui !!!! me voila avec ce cochon en plein champ la pluie qui persiste j'etait a 500m de chez lz grand pere je cour !!!! j'arrive las bas bien sur ils etait tous cramer et ne me croyant pas !! bien sur j'ai finalement reussi a les convaincres .......... voila ma petite anecdote .......

Mais tu as contrat avec la bonne mère ou quoi? C'est effectivement un truc dont on se souvient. Bravo.

Magnifique récit malin colvert !
Il faut parfois écouter son instinct et la chance fait le reste !
Encore bravo !

merci beaucoup pour appreciation j'ai d'ailleur un ami qui chasse (beaucoup moins que moi ) avec moi et qui me dit souvent que j'ai de la chance !!! la reponse que je donne souvent c'est :
si tu n y vas pas forcement il t arrivera jamais rien !!!! mais si je comptabilise le nombre de sorties et le tableau que j'ai fait il n y a vraiment rien d'extraordinaire c'est juste qu il faut etre la au bon moment !!!!
et vous avez vous des histoires qui font rever ?

Bonjour,

Belle aventure et bons souvenirs pour plus tard.
Je vous raconterai mes premiers sangliers d'ici peu!

Pat.

Merci de nous avoir fait partager tes premiers sangliers malin colvert !
Waidmannsheil !

Ca rigole pas chez les Gavatx ...
Bravo pour ce joli coup !

Vous avez un contrat avec ASF?

gxa68 a écrit:

... je vous raconterai l'histoire de mon premier sanglier en 1957.

Citation :

Bonjour,

Belle aventure et bons souvenirs pour plus tard.
Je vous raconterai mes premiers sangliers d'ici peu!

Pat.

On attend toujours.

Mon premier sanglier a été tiré a l'affût ,je le tire vers 22h15 ,balle de poumon, je vais faire une recherche au sang le lendemain , je l'ai retrouvé a une centaine de mètre , résultat : un petit mâle bien foncé de 47 kG .

Et mon plus beau coup de fusil ça a été a Mittersheim !
Le matin je loupe sur une compagnie ... Mais ça arrive ! ^^

L'aprem' , petite ligne de 15 fusils ( a mes côtés une autre ligne d'une quarantaine de fusils ) la grosse ligne tire 1 seule balle ! La petite ligne tire au moins 15 balles ...

Une compagnie de sanglier d'une vingtaine de sangliers a traversé tout le long de la forêt... Le jour la j'avais l'express , 2 balles ... 3 sangliers par terre !




le petit point rouge entouré de bleu c'est moi
Les points oranges c'est mes voisins de postes
les points noirs c'est les sangliers qui ont traversés . ( De loin j'en ai vu une centaine ... )

de prés j'en ai vu une vingtaine !

Voila ça a été ma plus belle journée de chasse ! Mais le jour la on avait été obligé de tiré des sangliers sinon on aurait eu une battue administrative ... Résultats : 48 sangliers et 3 chevreuils .

3 Sangliers en 2 balles

Félicitations MONSIEUR !!!

Merci =)

Mais ne vous en faites pas, c'est pas fini ! Les sangliers tenez-vous bien ! ^^

Bonjour,

C'est vrai que j'avais un peu zappé le sujet.
11Novembre 19.. , jour de chasse normal sur la société communale ou le petit gibier est roi.
Une voiture s'arrête sur le parking devant le rendez-vous de chasse , c'est Pierrot ( un ancien fermier à la retraite) qui demande le Président de la chasse.Couillon (pouvait pas dire deux mots sans ajouter "couillon")en ramassant des champignons le long de votre culture à gibier , le long de l'autoroute , y a des gorets dans vot maïs couillon , j'suis r'partis couillon et jm'en viens vous l'dire couillon.
Le président rassemble tous les porteur de permis présents ;Ca vous dit les gars de faire une battue aux cochons ? tout le monde se regarde ( des cochons ici , on en à jamais vu ...ou alors un qui à laissé des traces de temps en temps...Les uns ne veulent pas , ils ont leur chien d'arrêt , les autres pensent à une grosse blague , enfin nous nous retrouvons à une dizaine pour faire une battue.Aucune consigne particulière , on me refile 6 gars pour fermer sur un champ de betteraves (pas encore arrachées , c'est rare pour être souligné), les quatre autres sont sensés traquer et nous pousser les sangliers.En fait la seule voie de sortie pour les sangliers , c'est le champ de betteraves pour accéder à la plaine et à la liberté.Tout le monde se met en placeet me retrouve au coin du champ de betteraves , sur ma gauche le grillage du biotope à 50m , à ma droite un chemin ou sont alignés mes postés.La traque arrive , on les voit se mettre en place et commencer à avancer , puis les premiers coups de fusil, le temps passe , et d'un coup je vois une file de choses noires qui suit le grillage du biotope dans ma direction, je ne bouge pas , a moitié caché pas de grandes herbes , ils arrivent devant moi en file , 20m je me dégage , toute la troupe s'arrête me regarde et coupe sur ma gauche en plein travers ,je lache mes deux premières balles , l'avantage des ejecteurs , j'ai le temps de tirer deux autres balles car ça passe toujours...
Plus de vingt cinq sangliers viennent de me passer devant le nez a la file indienne et rien ne s'est arrêté...Je traverse le chemin , monte le raidillon et stupeur de l'autre coté deux sangliers etalés pendant que deux autres se débattent .J'envoie deux balles pour achever les animaux (pas de dague à ce moment là ).
Voila comment j'ai tué mes premiers sangliers, aucune gloire , avec des fautes à la sécurité , et en deux mots , une vraie boucherie...

Pat.

Mais vous étiez obligés de les tiré ?!

Ou bien vous deviez respecter un nombre de prélevements de sangliers ?

Bonjour,

Non , mais aucune consigne...Le résultat de la "battue" est quand même significatif : 11 sangliers .
On pense que ce sont des sangliers "libérés" d'un parc qui se sont réfugiés dans le seul "couvert" disponible à cet endroit c'est à dire la culture à gibier le long de l'autoroute d'une grandeur d'un demi-hectare...
Bien sur , sur le coup en tirant sur les sangliers je pensais que je les loupais à chaque fois vu que 10m plus loin je ne les voyais plus.Mais tir à travers un chemin , déplacement avant la fin de la battue , que d'erreurs.

Pat.

C'est le problème des battues improvisées Pat. Nous l'avons tous fait à nos débuts, et surtout au début de l'explosion des populations. Quatre balles, quatre sangliers dis donc... Super début je trouve.

Dis moi Nono, deux balles, trois sangliers, ça ressemble pas un peu à un tir dans le tas ça ? Tu es pardonné, on ne fait pas toujours comme on veut. Bravo en tous cas.
En revanche, pourquoi attendre le lendemain pour faire une recherche sur une balle de poumon? C'est vraiment le genre de blessure ou l'hémorragie même interne règle son compte à l'animal assez vite. Le dernier que j'ai tiré aux poumons en voyant les morceaux accrochés aux herbes, j'ai fait la recherche moi même, il était mort à 50 mètres de l'autre coté d'une haie.

Cher dédé ...

2 balles, 3 sangliers effectivement ... Mais je n'ai pas tiré dans le tas ,les sangliers étaient alignés ,1 balle traverse un sanglier et va se figer dans le ventre d'un autre a côté ( c'était un des seuls qui était a côté d'un autre sanglier ) ( enfin vous m'avez compris quoi ... Désolé je suis fatigué ... )

Mais j'ai eu beaucoup de chance ! ( en plus c'était 2 balles de têtes ! ( oeil et l'autre sanglier l'a eu dans l'oreille ) )


Pourquoi attendre le lendemain pour faire une recherche au sang ? Car ils faisaient nuit et que le sanglier n'était peut-être pas tout a fait mort , c'est pour ne pas qu'ils s'enfuient dès que je suis a proximitée de lui ,comme ça il ne va pas plus loin et ils meurent dans son coin ...