Etude ONCFS sur la bécasse brévirostre

François Gossmann lance un appel pour récupérer des échantillons dans le cadre d'une étude de la bécasse brévirostre. Merci d'y consacrer quelques instants, le but étant d'essayer de connaître l'origine de ces oiseaux.
Bien cordialement.

Investigations sur la bécasse brévirostre, collaboration Réseau Bécasse ONCFS/FNC/FDC avec L’Ecole Nationale Vétérinaire de Nantes

Même si les cas de bécasse brévirostre, ou bécasse à bec court, semblent moins fréquents ces 10 dernières années cette anomalie morphologique toujours inexpliquée demeure un mystère et le réseau bécasse sollicite votre concours pour la collecte d’informations sur ces bécasses particulières.
Alors que la bécasse a un bec d’une longueur moyenne de 69 mm dans le cas de la « brévirostre » celui-ci mesure en moyenne 44 mm, soit beaucoup plus court.
Le premier cas de bécasse à bec court a été observé dans le Finistère en 1933. Dans les décennies suivantes peu d’individus ont été trouvés parmi les oiseaux tués à la chasse. C’est au début des années 80 que l’on observe de nombreux cas : sur plus de 500 individus répertoriés entre 1961 et 1991, on note de nombreux cas dans les Iles britanniques, en France, en Italie, au Danemark et en Belgique…

Comment participer activement à cette enquête ?

- Si vous avez connaissance d’une bécasse brévirostre tuée à la chasse démarcher auprès du chasseur pour récupérer l’oiseau et le placer au congélateur, nous organiserons sa récupération par la suite, le spécimen devra être examiné à Nantes avec des spécialistes de l’Ecole Nationale Vétérinaire.

- S'il n'est pas possible de récupérer l'oiseau entier ou si vous avez connaissance d’une bécasse brévirostre naturalisée, la collecte d’une plume sur un tel spécimen pourra contribuer à améliorer le jeu de données en fournissant après analyse isotopique des information sur leur aire d'origine. Pour ces oiseaux il faut couper ou arracher une rémige secondaire, la première en contact avec la première rémige primaire. Attention, il est impératif de bien prélever une rémige, les rectrices pouvant repousser pendant la migration et donc ne pas renseigner correctement sur l'aire d'origine. La plume doit être placée dans une enveloppe avec date et lieu de prélèvement si possible, l’âge de l’oiseau (oiseau avec plumage juvénile ou adulte), son poids et la longueur du bec mesurée de la commissure à la pointe du bec. Ensuite envoyer rapidement l'enveloppe à François Gossmann – ONCFS –53 rue Russeil – 44000 Nantes.


- Dans le cas d'un oiseau tué à la chasse et qu'il n'est pas possible de le récupérer en entier, outre la plume le prélèvement des viscères nous intéresse. Les congeler et prendre contact avec François Gossmann.

Les investigations se feront à différents niveaux :
- radiographie complète des oiseaux collectés pour une description détaillée et une recherche d’autres anomalies éventuellement associées.
- Recherche de toxiques dans les viscères
- Analyse isotopique des plumes collectées

Nous vous remercions pour votre collaboration.

Contact : francois.gossmann@oncfs.gouv.fr

Pour cela, il faudrai en prélever, par chez nous, c'est pas gagner !!
Peut être pour les jour qui vienne, qui sait ?!

on va voir dimanche prochain si tu arrive a avoir des invits Canou !!!

Il serai peut-être temps que tu te réveil mon ramoutch, si tu ne me dit rien, commen veux-tu que je sache que tu es prêt pour afronter les bois de Meyrargue !!

salaud , tu voulai la faire en traitre celle la de bécasse .... tu vera ce week end !!!

Pas du tout, ça me fait plaisir que tu viennes !!
Allé, retour au sujet !

Les brévirostres ne sont pour moi que des anomalies génétiques, au même titre que l'albinisme ou le mélanisme. Cela me surprendrait que ce soit lié à une région particulière. Si l'ONCFS a de l'argent à mettre dans des études, il me semble qu'il y en a de plus urgentes à faire.

Tout à fait d'accord avec Dédé !
Il y a beaucoups d'hypothèses sur cette malformation :
- Sous-espèce
- Les pesticides organophosphorés
- les carbonates très utilisés dans le Nord-Est de l'Europe .
L’existence d'un virus que transmettrait la mère atteinte de cette malformation, au jeune au moment de sa conception, semble être aussi une hypothèse plausible.

c est quoi ce truc?

Les brévirostres existaient avant ces produits. Encore des mecs qu'on va envoyer dans des contrées lointaines en classe affaire et hotels ****, avec l'argent des chasseurs. Pendant ce temps trois maladies déciment les lapins depuis des lustres.

Dédé..! Le lapin, c'est quand même moins "classe"... Et la grandeur de la France, t'en fais quoi ?

C'est vrai que si la grandeur de la France se mesure à l'aune de la longueur des becs de bécasses...

mickael50 a écrit:

Tout à fait d'accord avec Dédé !
Il y a beaucoups d'hypothèses sur cette malformation :
- Sous-espèce
- Les pesticides organophosphorés
- les carbonates très utilisés dans le Nord-Est de l'Europe .
L’existence d'un virus que transmettrait la mère atteinte de cette malformation, au jeune au moment de sa conception, semble être aussi une hypothèse plausible.

Et des bécasses originaire des alentours de Tchernobyl qui sais tellement d'hypothèses, adaptation morphologique

bonjour
j'ai prélevé ce jour une bécasse ayant un bec de 30 mm avec un poids de 200g dans le finistere sur la commune de Cast; je peux vous faire parvenir des photos.
j'ai lu que vous souhaitiez des échantillons mais je souhaite la faire naturaliser,comment puis-je faire?
merci

Pour ma part , même cette année ; j' ai déjà rencontré des bécasses de ce genre , et je verrais si ça se reproduis à transmettre à qui de droit!
Si cela peut permettre aux scientifiques de la Mordorée de mieux la connaitre , je le ferais avec plaisir , tout en espérant que ce soit sérieux!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Une bécasse brévirostre ,ça n 'est pas commun ! A ta place ,je la ferais naturaliser ,car quel beau (et rare) souvenir !
Par contre Loic ,penses à passer par la case "présentation" ...

Malgré de nombreuses années de chasse à la bécasse, et un certain nombre d'oiseaux prélevés, je n'ai jamais ramassé de bécasse brévirostre.Dommage.
Avant d'étudier les brévirostres, il est , à mon sens, préférable et plus urgent et important, de se pencher sur l'état de conservation de la bécasse "normale",et de la dégradation de ses zones de vie.

pascal33 a écrit:

Une bécasse brévirostre ,ça n 'est pas commun ! A ta place ,je la ferais naturaliser ,car quel beau (et rare) souvenir !
Par contre Loic ,penses à passer par la case "présentation" ...

Bonjour;
Ma bécasse est déja chez mon taxidermiste mais que veux tu dire par passer a la case présentation

Il y a un topic, ou on se presente quand on arrive sur le forum!! pour te connaitre un peu mieu