Brocards 2015 et 2016, Gers et autres.

Hier soir , même poste .
16 h 15 en place , je passe par le bout du miscantus pour jeter un oeil dans la sorgho , trois chevreuils sont là à 150m ...Retour à mon poste .17 h, un chevreuil devant le bois en face , pas moyen de voir si c'est une chevrette ou un mâle sans bois ...A plusieurs reprises , l'animal est dans la croix mais j'hésite et finalement ne tire pas ...17 h 45 je rentre !

Derrière mon mirador à 16 h 45 ...
17 h deux chevreuils sortent du bois en face de moi , environ 200 m.Ils avancent dans ma direction. Coup de jumelle , deux petits brocs , faut laisser venir , ils avancent toujours , tranquilles.Environ 120m la croix est sur le second  ( le plus près de moi ).Mission accomplie , il trébuche à la balle et vient s'écrouler en bordure du bois .Rien de glorieux , juste une mission ...
17 h 15  une chevrette et un chevrillard toujours en face ...

Joli petit broc , bravo Pat !

Bien joué Pat .Tir propre .

Rapide aller et retour dans le Gers avec un de mes fils, Nicolas, et son beau-père, Denis, pour faire provisions de protéines animales.  

J'ai profité de ce bref séjour pour faire deux sorties au chevreuil espérant fermer le bracelet resté ouvert en juillet. Première sortie vendredi soir, vu dix animaux, surtout des chevrettes et leurs chevrillards, jamais plus de trois ensemble, Les mirifiques rassemblements hivernaux que Pat 77 nous  fait voir dans sa région, ne semblent pas de mise dans le Gers. Un gros brocard en début de refaits est observé dans une pâture, arrêt de la voiture 200 mètres plus loin et pendant que je prépare la carabine et échafaude un plan d'approche discrète, mon fils l'observe aux jumelles. Il me dit qu'il  continu de manger, mais qu'il a une patte avant relevée. C'est foutu il est sur le qui-vive, il fait semblant de brouter mais nous observe du coin de l'œil malgré la distance et la haie claire qui nous dissimule un peu. Mes craintes se justifient, il démarre en trombe et disparaît dans la vigne voisine.
Changement de quartier, nous arrivons en haut d'un coteau (Pour ceux qui connaissent, chez Manique), position qui nous permet d'observer sur les deux versants. Une chevrette et ses deux jeunes se trouvent 120 mètres en contrebas pas loin d'une grange mais en plein découvert, impossible d'approcher sans être vu. Soudain les trois animaux se mettent à grimper dans notre direction, sans doute veulent ils traverser la petite route et changer de versant. La chaussée se trouvant en contrebas d'un bon mètre je me fais tout petit et j'attends qu'ils traversent pour tirer un chevrillard de l'autre côté, le faire avant est impossible à cause d'une maison dans l'axe. J'attends donc le bon vouloir des bestioles mais celles-ci se font attendre. Commençant à trouver le temps long je décide de me relever discrètement pour voir où ils en sont de leur progression, et là à seulement 15 mètres un jeune est surpris de voir sortir de terre une tête humaine. Départ en catastrophe de la petite troupe vers le bas du vallon, ils franchissent une haie et vont se remettre de leurs émotions dans une autre prairie. Si j'avais attendu 30 secondes de plus ils sautaient la route en me passant par dessus la tête.  Je descends dans l'axe de la grange pour être invisible, mais ils ne m'attendent pas, c'est fichu pour ce soir, il fait déjà presque nuit.
Samedi matin, je pars avec Nicolas, il fait encore nuit. J'ai dans l'esprit de faire le même versant, mais cette fois ci en partant d'en bas pour avoir le soleil levant dans dos, pensant que les animaux l'auraient dans les yeux. Mon fils m'attendra dans la voiture, ayant du mal à digérer les agapes gersoises de la veille au soir. Je démarre par le petit pré où j'avais lamentablement raté un broc en juillet,  il est vide. Je longe la pointe d'un bois pour aller jeter un œil de l’autre côté. Arrivé presque au bout, un jeune broc à boutons me sort à 20 mètres comme s’il avait le diable aux trousses. Je lâche la cane de pirsch pensant le tirer à bras francs, mais il effectue un demi-tour sur place sans même ralentir et disparaît derrière les arbres. J’attends une minute sans bouger espérant que la curiosité dont ils font parfois preuve le trahirait. Je m’avance tout doucement jusqu’à la pointe et je regarde de l’autre côté, il est bien là, à 30 mètres, pas plus, mais je ne vois que sa tête qui sort des fougères. Il me voit aussi et démarre en trombe, je l’entends courir dans le bois, c’est cuit. Je traverse les pâtures désespérément vides pour aller jeter un cil dans les rangs d’une grande vigne. Deux chevreuils sortent de la vigne comme des missiles à 200 mètres devant moi, sautent la route et entrent dans la vigne d’en face. Je comprendrai plus tard en voyant un homme en train de tailler les sarments, c’est lui qui les a fait partir. Il est presque 9 heures, j’appelle Nicolas pour qu’il vienne me récupérer, on doit prendre la route pour rentrer à Istres.
J’aurais tenté le coup, mais sur deux sorties ce n’est pas gagné d’avance, surtout sur des animaux toujours sur le qui-vive et stressés au possible. Avoir les chiens courants au cul tous les weekends ne les mets certainement pas en confiance sans doute.

Merci du récit Dédé , la végétation n'aide pas non plus à cette période , mais on est jamais content ...
Je vais voir si je peux y aller ce soir , me reste un dernier bracelet à fermer ..;

Photos d'un broc retrouvé en recherche .J'aurai bien aimé l'avoir dans la lunette au mois de juillet celui-là ...

Oui vraiment dommage de l 'avoir tiré en velours .

Chat noir j'vous dis ...
Troisième affût de suite , rien vu ...Si , des bagnoles , des camions sur l'autoroute et le TGV qui vous crible les oreilles !

Mais où ils sont passés ? Tu en avais 17 sur une photo.

Ce ne sont pas les mêmes , mais y en avait quand même 12 dans le coin vus il y a 4/5 jours par le beauf dont 1 boiteux ...

Chat noir, suite ...
Ce soir , même coin , en place à 16 h 30 , rien ! Des pigeons , quelques grives des mésanges , ça occupe mais je ne suis pas là pour ça !
18 h 15 deux taches dans le blé à 250 m , jumelles , deux sangliers 35/40 kg qui vermillent en se dirigeant vers le bois .Je descends de mon perchoir à 18 h 45 , il fait très noir et mes deux bêtes noires ou rousses ne sont pas sorties ...

Persiste, ça va venir.

Ouf !

Le mauvais esprit est conjuré ... 17 h je suis en place et observe un lapin qui casse la croûte à 20 m de moi .Coup de jumelle sur les bordures de bois , rien dehors , patience .Depuis longtemps j'ai repéré les distances ou je pouvais tirer de chaque coté .Avec la clarté qui s'enfuie , je teste de nouveau , la carabine contre le tronc du tilleul  , grossissement 4 , ça peut aller ...Puis une forme devant le miscantus , 150 m puis une autre .Les jumelles , un broc et une chevrette qui se dire vers le bois tout en viandant .Le broc avance de face vers moi , doucement , me semble boiter , je change les jumelles pour la carabine  , trop loin et la nuit tombe vite , il est 18 h 15 .La chevrette disparait dans le bois , je me cale du mieux possible , faut attendre qu'il se mette de travers maintenant , voilà , c'est fait .Il fait un bon et course folle sur 50 m ,il s'arrête puis s'écroule , c'est terminé !
Tir a 132 pas .Carabine Remington 770 en 243 .Balle Fédéral en 80 grains .Lunette Barska 3x12x56 .Entrée de balle derrière épaule droite sortie abdomen de l'autre côté ...
Photo prise sur place puis tête une fois dépouillé .Reste à venir la photo des antérieurs indiquant un problème ...

Ben voila! Tu termines sur une note positive, fallait pas désespérer, bravo.

Bravo Pat

Une saison qui se termine ...
Samedi dernière battue sur une petite chasse ou aucun chevreuil n'a été tué ...
Lundi battue sur une belle chasse à sanglier ...

Un beau sanglier cloturerait bien ta saison .

Samedi , invité pour tirer les chevreuils ( sur cette chasse ils sont deux ou trois à ne pas les tirer !!)
Lundi , par contre , c'est sanglier , uniquement en dessous de 50 kg , sinon , c'est dehors sans espoir de retour ...

Il ne s'appellerait pas Terraillon le président.

Faut s'adapter ...C'est beau aussi de voir courir des animaux quand tu chasses ...