CPA : Chasse - Pêche - Amitié
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

CPA : Chasse - Pêche - Amitié

Forum de Chasse et de Pêche destiné à créer une synergie d'amitié et de convivialité entre les membres afin de faciliter les rencontres et les échanges.
 
AccueilGalerieRechercherS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot ...
Voir le deal
Le deal à ne pas rater :
Réassort du coffret Pokémon 151 Électhor-ex : où l’acheter ?
Voir le deal

 

 Du positif

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Labrador27
Légende !
Légende !
Labrador27


Nombre de messages : 5833
Date d'inscription : 10/07/2009

Du positif Empty
MessageSujet: Du positif   Du positif Icon_minitimeMar 11 Juin 2013 - 18:27

Enfin! Il semblerait que nos dirigeants (chasse) oeuvrent dans le bon sens.
Et la dernière phrase est bien agréable à lire cheers

FLASH INFO
Chasser les oies en février 2014 !
Issy-les-Moulineaux, le 16 mai 2013
Sur
l’initiative des Présidents Sabarot (Président de l’ONCFS et de la FDC
33) et Butel (représentant des chasseurs français à la FACE et Président
de la FDC 80), une réunion « oies sauvages » s’est tenue le 3 mai
dernier au siège de la Fédération Nationale des Chasseurs, en présence
d’Alain Durand, 1er vice-président de la FNC et Président de la FDC 76,
et de Gilbert de Turckheim, Président de la FACE, accompagné de son
staff, afin de réfléchir aux perspectives françaises et européennes
ouvertes par les récentes études scientifiques au regard de nos périodes
de chasse.
Des éléments nouveaux – De récentes études scientifiques,
basées sur le suivi d’oies équipées de balises Argos, démontrent sans
ambiguïté que les oiseaux observés en France notamment en période de
migration appartiennent à la population qui se reproduit de la
Scandinavie à l’Europe du nord-ouest, Pays-Bas inclus. Les observations
satellitaires récentes montrent que les migratrices hivernant en Espagne
stationnent volontiers aux Pays-Bas lorsqu’elles remontent, où elles se
mêlent aux sédentaires, s’exposant ainsi aux risques de destruction
visant les oies grises locales. L’argument utilisé par les instances
protectionnistes, tendant à faire croire que « ce ne sont pas les mêmes
oies » vole en éclats : les différentes populations autrefois décrites
semblent bien se mélanger.
De plus, les populations d’oies en
expansion commencent à poser des problèmes dans d’autres pays, notamment
Belgique, Grande-Bretagne, Allemagne… Un nouvel élément inquiétant
apparaît : les dégâts ne sont plus seulement agricoles : ils affectent
maintenant les écosystèmes. Les oies, trop nombreuses, en viennent à
mettre en péril les territoires ! En Grande-Bretagne, le fort
développement des oies à bec court commence à créer des vives
inquiétudes.
Les pistes à explorer à court et moyen termes – La
gestion d’une population d’animaux sauvages ne doit pas se borner à la
protéger mais doit s’appuyer sur des équilibres et une utilisation
durable des ressources naturelles, dont la chasse est un élément. Selon
les représentants de la FACE, quelles pistes peuvent être explorées pour
mieux répartir les prélèvements ?
- Les plans de gestion. C’est une
piste d’avenir, solide, mais qui prendra du temps à mettre en oeuvre car
il faut rassembler et partager les connaissances puis se mettre
d’accord sur une stratégie à l’échelle de la voie de migration.
- La révision de la Directive 79 / 409. C’est long et très probablement illusoire.
-
L’utilisation du guide interprétatif de la Directive publié par la
Commission européenne, en 2009. S’il est vrai que ce guide n’a pas de
portée juridique, ce guide
Chasser les oies en février 2014 !
a
montré toute son utilité et a apporté une vision biologique là où la
Cour de justice européenne avait eu une lecture purement juridique du
texte de la Directive.
Comme l’a recommandé la Ministre de l’Ecologie
lors de l’assemblée de la FNC, c’est donc avec ce guide interprétatif
qu’il faut travailler pour le compléter s’agissant d’espèces en
expansion causant des dégâts, tout en réfléchissant aux futurs plans de
gestion.
Quelles actions ? Nous disposons maintenant de suffisamment
d’éléments scientifiques pour étayer une action en amont de la
réglementation française. Certes, les chasseurs français restent
confrontés aux arrêts du Conseil d’Etat qui, logiquement, décline les
arrêts de la Cour de justice européenne à la lettre, fermant la chasse
dès qu’un oiseau remonte vers le nord (migration de retour). Cependant,
l’aspect « espèce en fort développement susceptible de créer des dégâts »
n’a jamais été réellement examiné faute d’une doctrine établie, par
exemple dans le guide interprétatif. La mise en avant de cet argument,
et la validation d’un accord sur l’usage du guide interprétatif par
OMPO, l’ONCFS, la FACE, et des organismes scientifiques ornithologiques
internationaux apporterait des éléments nouveaux et permettrait de
revenir aux équilibres biologiques et à leur conservation, objet premier
de la directive.
Le principe de protection stricte ayant montré ses
limites, les oies peuvent être le fil rouge d’une nouvelle gestion,
pragmatique, étayée scientifiquement, des populations d’animaux sauvages
en Europe.
Entrer dans une ère nouvelle de gestion européenne – Pour
les chasseurs français, il ne s’agit pas simplement de gagner 10 ou 20
jours de chasse, mais de s’investir dans des actions internationales
coordonnées. Les mentalités ont beaucoup évolué ces dernières années.
Les chasseurs sont prêts, ils veulent s’investir et travailler : le
nombre d’associations investissant dans des balises Argos le prouve
chaque jour. Les chasseurs français doivent monter en puissance pour
faire entrer la chasse des migrateurs dans une nouvelle ère, sur le
modèle nord-américain.
En concluant cette réunion, Gilbert de Turckheim a proposé :
-
Une rencontre informelle entre la Commission, OMPO et la FACE afin de
recueillir l’avis de la Commission sur un assouplissement du guide
interprétatif pour les espèces à forte croissance créant des dégâts.
-
L’organisation par la FACE d’une réunion de tous les pays situés sur
les voies de migration des oies, afin de dégager des règles de gestions
communes.
- L’OMPO, via son directeur scientifique, se chargera de
réunir toutes les nouvelles données scientifiques afin d’établir en
concertation avec la FACE, l’ONCFS et la FNC un argumentaire
scientifique à l’attention de la Commission.
Au préalable, un
argumentaire scientifique portant sur les deux ans d’études
scientifiques menées par l’ONCFS sera présenté au Ministère de
l’Ecologie et du développement Durable.
Des prélèvements raisonnés d’oies sauvages, dans le cadre d’une chasse durable, doivent être obtenus en février 2014.
Revenir en haut Aller en bas
springer60
Légende !
Légende !
springer60


Nombre de messages : 2967
Age : 39
Localisation : Basse Normandie, Manche (50)
Date d'inscription : 17/08/2008

Du positif Empty
MessageSujet: Re: Du positif   Du positif Icon_minitimeMar 11 Juin 2013 - 19:44


Conseil National de la Chasse et de la Faune Sauvage : ça bloque sur les moratoires







Le CNCFS s'est réuni le 6 juin pour étudier les projets d'arrêtés concernant la chasse de certains migrateurs, les futurs statuts de la FICIF (Fédération interdépartementale des chasseurs d'Ile de France), la lutte contre la tuberculose et le piégeage.

Le projet d'arrêté « relatif à la suspension de la chasse de certaines espèces de gibier » concernait le maintien (ou non) des moratoires de la chasse du courlis cendré et de la barge à queue noire. Après un débat tendu, le vote s'est soldé par 9 voix (dont celles des chasseurs) contre le maintien des moratoires, 9 voix pour et 1 abstention. L'Administration a argué d'accords internationaux et de l'état de conservation à l'échelle internationale des espèces pour prolonger de 5 ans la suspension de leur chasse. Les représentants des chasseurs ont demandé la levée des moratoires, le retour au statu quo ante pour la barge (ouverture au 15 octobre) et, pour le courlis cendré, l'application du plan de gestion acté lors des Tables Rondes, avec une ouverture sur tout le territoire. Ils ont aussi rappelé la position du Président de la République sur ce dossier, lors de sa rencontre avec la FNC, et les risques de dérapage que ne manquerait pas de provoquer une telle décision.


Des projets d'arrêtés concernant la chasse des limicoles dans les D.O.M. ont été renvoyés à un prochain CNCFS, sauf en ce qui concerne le bécasseau maubèche, en Guadeloupe et Martinique, pour lequel la protection a été demandée.

Un autre projet d'arrêté relatif à la liste des oiseaux protégés en Guyane a été approuvé, sous réserve d'une nouvelle consultation locale sur quelques espèces de limicoles.

Source: http://www.chasseurdefrance.com/Actualites/Actualites-nationales/Conseil-National-de-la-Chasse-et-de-la-Faune-Sauvage-ca-bloque-sur-les-moratoires.html
Revenir en haut Aller en bas
 
Du positif
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
CPA : Chasse - Pêche - Amitié  :: Chasse au Gibier d'Eau :: Généralités Gibier d'Eau-
Sauter vers: