La pêche à la mouche noyée
Dans l'histoire de la pêche à la mouche, celle dite à la mouche noyée est sans doute la plus ancienne. Les collections de mouches anciennes présentent des créations qui n'ont rien perdues de leur valeur attractive. Cette technique reste pour certains pêcheurs la plus efficace compte tenu du fait que les salmonidés trouvent la quasi totalité de leur nourriture sous sous l'eau.
Si en Amérique du Nord et en Europe la nymphe a supplanté la mouche noyée, cette dernière reste omniprésente sur les montages des britaniques. Depuis les origines, les pêcheurs confectionnent des mouches qui imitent parfaitement tel ou tel insecte à chaque étape de son développement. La panoplie est large et en fonction de l'avancement dans la saison, la mouche artificielle choisie sera celle ressemblant le plus à l'insecte vivant sur le cours d'eau.
Là où l'eau est peu profonde, la soie flottante de 5 ou 6 sera utilisée, alors que dans une eau plus profonde la soie plongeante sera privilégiée. Lancée en travers du courant et vers l'amont, le pêcheur prendra soin de laissé la soie dériver vers laval aussi longtemps que possible pour espérer un gobage.
Dans une eau dormante, la mouche noyée doit être animée lentement, non loin de la surface, avec de temps à autres quelques tirées vigoureuses.