Bonjour à tous, j’ai fait ma première vraie nuit de gabion du 21 au 22 août 2010. J’ai eu la chance que le samedi après-midi un de mes meilleurs amis, Romain m’appel pour me dire qu’il restait une place pour ce soir et bien entendu sans aucune hésitation je répondis positivement à son invitation. Et le soir je fis la rencontre de Fabien, Luc et JéJé pour passer une petite nuit forte sympathique.
En fin de saison dernière, j’avais attrapé le virus de la hutte et Romain se même ami m’a proposé de se monter un petit attelage à deux, il possédait déjà 10 sauvages mais ne disposait pas suffisamment de terrain. Aujourd’hui mon petit parc a vu le jour et il y a maintenant deux mois que les dix premiers sauvages de Romain sont arrivés chez mes parents.
Une première nuit puis une deuxième et ensuite je me suis vite aperçu que chaque semaine je faisais ma petite nuit de gabion. Cela m’a permis de me faire de super copain et de rentrer dans une petite équipe forte sympathique. Cette semaine là, la semaine 48 du lundi 29 novembre au dimanche 5 décembre, la neige a tombé toute la semaine. Il m’était donc impossible de monter travailler dans la Hague sachant que j’habite à Gatteville. J’ai donc eu l’idée d’aller faire un petit tour à la mer dans les Herbus de Lestre et je n’arrêtais pas de lever des sarcelles en pagaille mais celle-ci partaient un peu loin à chaque fois. Je suis donc parti chercher au gabion qui est à deux pas de là un petit paquet de formes, sans fusil bien entendu car à cette époque je n’étais pas encore autorisé à y chasser seul. Et en arrivant à la hutte, juste au pied de la butte une volée d’une quinzaine de sarcelles me part à une dizaine de mètres. A ce moment, je prends mon portable et m’empresse d’appeler Fabien mon deuxième collègue de hutte qui était au lycée cette semaine là. Il me dit en ayant sûrement la rage de ne pas pouvoir être avec moi : « Demande à Romain si tu peux prendre ses sauvages et si il te dit oui, tu peux faire la nuit mais tout seul par contre ». Le midi, j’appel donc Romain qui sans aucune hésitation me dit oui. Sachant qu’il fait parti de l’équipe, je lui propose de faire la nuit avec moi mais lui aussi était indisponible.
A 14h après avoir mangé, préparé mes affaires et attrapé les sauvages, je pars pour le gabion. En arrivant, je chope les cols dans la volière et vers 16h j’installe ma pique d’appelants et de sauvages comme Fabien me l’a appris.
Les Titis sont alors en place et me voilà partis pour ma première nuit en solo. Je fus rejoint à la passée par le père à Fabien qui reparti aussitôt après que celle-ci soit fini car il travaillait le lendemain. 300 à 400 becs plats furent vu durant cette passée et une petite bourre de sarcelle fit mon bonheur sur une boule d’une quinzaine d’éléments.
La nuit tombe, Luc repart, et je rentre donc dans le gabion : Il est l’heure de casser la croute. Pendant que sa chauffe, j’appel Fabien et en lui annonçant ma belle prise, il était presque aussi heureux que moi. Et là, petite accroche !!!!!!! : « Attend je raccroche, il y a eu une petite attaque. » Il me dit : « T’en tire pas une dans le Slip ».
J’ouvre les guinette, fais un petit tour de mare. Il y en a bien une de plus en face. C’est un petit mâle sa « trutetrute ». J’attrape le SX3, je le pose dans le U et pendant 40 minutes, il ne se décala pas à plus de 50 centimètres des appelants comme si il était amoureux d’un de mes mâles de petite hybride. Soudain, il se décale de 2 mètre : SECU et PAN, c’est bon il est resté. C’est mon premier coup de fusil sur un canard avec mon SX3 et ma 9x63 RTI que je venais d’acheter et de régler sur mon fusil. Je vais donc le chercher et dans la foulée, j’appel Fabien qui me dit : «T’as mi le temps ».
Ensuite une heure plus tard, la court-cris s’énerve : pose de 2 mais décalé de quinze mètres l’une de l’autre. J’attends un peu mais personne ne désir bouger, je décide donc d’en choisir une qui était de profil et qui resta sans bouger. Il est maintenant 23h30, grosse attaque et pose de 3, une seule restera, c’est le jeu. Il est temps de dormir un peu, je décide de me lever toute les 25 minutes et de dormir avec mon compagnon le micro. Une ou deux accroches seront à retenir mais sans résultat lors de l’ouverture des guinettes.
Il est maintenant 7h30, j’ouvre les yeux, un petit café et direction la salle de tire. Et surprise, trois belles cratchettes à 30 mètres, je ne fais pas la même erreur qu’à mon tire précédent, je referme les trappes, pour aller mètre une jupe un peu plu forte dans la chambre du SX3. Réouverture, magnifique elles ont bougées. Collées à trois formes isolées, les trois ne font plus qu’une. Tout le monde rentre dans le U : SECU et PAN, deux resteront et porteront ma nuit à 6 pièces.
Avec un super attelage de cols, une très bonne court-cris qui m’annonçait chaque pose, un attelage de sauvages composé uniquement de jeunes qui ont fait une fin de saison magnifique et un peu de manque d’expérience de ma part, je pense que j’ai fait une nuit de gabion qui me marquera très longtemps. Le lendemain matin, il y avait 20-25centimètre de neige sur le sol ce qui donné au marais un petit semblant de paradis.
Super première saison de gabion et vivement la prochaine pour de nouvelles aventures.